En l'innocent empire

Publié le par Lionel Droitecour

... Comme un éclat, soudain, dans la mouvance grise ...

... Comme un éclat, soudain, dans la mouvance grise ...

« Eh, tu sais, comm’ métier, j’vais faire un policier ;
Pasqu’y faut êtr’ costaud, moi je l’suis très beaucoup,
Déjà ! » disent marmots, aux basques des papas.
Les voici sautillant, troupes gaies, affidés :

Gambade, on rit au ciel, ils crânent, décidés.
Mercredi, les petits, à l’école sont pas,
Sur les quais, dans les rues, hiboux, cailloux, joujoux,
Ils passent, oublieux des leçons, du cahier.

L’enfance nous surprend toujours et nous conquiert,
Comme un éclat, soudain, dans la mouvance grise,
Un rêve qui s’incarne aux fontaines du dire.

Frais boutons en nos mains de l’innocent empire,
Ils parfument nos vies, quand leur grâce nous grise
Et l’humain en leurs mains, s’invente et se requiert.

juin 2012

 

Publié dans Enfance

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E
Bonne fin de journée à toi bisous
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