À l’écho de nos corps
J’en appelle à ton sein en la tiédeur du drap,
Dans l’ineffable lutte où l’on est plus qu’une onde,
Nos âmes, adossées dans l’effroi du désir,
Repoussant de la mort l’éternelle complainte.
Et je résonne encor d’une gracieuse plainte,
En l’écho de l’acmé adossée au plaisir,
Quand nous sommes offerts en la chaleur du monde
À tisser le serment que l’azur contiendra.
Et dans le crépuscule ensemencé par nous,
Quand viendra l’heure amère où s’effacent nos pas,
Je sais un horizon où le doute sera.
Mais j’espère dans l’aube où recommencera,
Jusqu’au dernier matin, l’agape d’un repas
Dans l’amour prodigué où le corps se dénoue.
octobre 2011