Mirements
Nous sommes un jeu de miroir,
Nous, hommes au « je » de mouroir,
Et, déliquescent dans l’obscur,
Que sont nos délits ? L’aube est sûre.
Vagues, au joug des apparences,
Vaquons en joue des espérances.
Et si l’univers est un songe,
Où lune berce nos mensonges,
Un nombre, alors, dans l’infini,
Ombre, lorgne en l’infime nid
Où sont nichées des immortelles,
Friche, aux sons des hymnes mortelles.
mars 2011