En attendant la fin de l’acte

Publié le par Lionel Droitecour

... Là, de marbre et d’albâtre et de roc, rassemblé, Je défie le néant sans l’ombre d’un remord ...

... Là, de marbre et d’albâtre et de roc, rassemblé, Je défie le néant sans l’ombre d’un remord ...

Ainsi, face au péril, je veille sans trembler,
J’entend grincer au loin le charroi de la mort,
Que mène un phaéton pareil aux noirs fantômes.

À la bouche je n’ai ni prières ni psaumes,
Impassible en l’imposte où je guette le sort,
Sentinelle je suis, seule sur mon remblai.

Là, de marbre et d’albâtre et de roc, rassemblé,
Je défie le néant sans l’ombre d’un remord,
Mon feutre et mon épée dans le creux mes paumes.

juin 2014

Publié dans Fongus

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I
Beau poème, j'ai bien aimé aussi le récit de la ballade en Islande, le défi de l'homme seul face à la nature !
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I
C'est noté, merci !
L
Pour ma part, je voyage surtout dans ma tête, c'est mieux pour l'empreinte carbone...<br /> Pour ce qui est de l'Islande de te recommande les excellents romans d'Arnaldur Indridasson, en commençant par le premier : &quot;La cité des Jarres&quot;. Il y a quelque chose de glaçant dans ces récits policiers, qu'on dévore en général d'un seul trait.