De chair et d’âme se mêlant
J’ai chanté dans l’aube détruite,
Cœur dévasté devant l’aurore,
La musique est comme une fuite
Lorsqu’une onde, en soi, s’élabore.
Faire sens où sont nos diatribes,
Prendre à témoin tous les échos ;
Assemblées de vers et de bribes,
Nos trames sont de vains tricots.
La parabole est notre élan,
Le mythe intérieur nous console,
Rite d’ego où l’on convole.
Lors, au sein de cette entropie
De chair et d’âme se mêlant,
Poème, embrasse l’utopie.
juillet 2013