Top articles
-
Le livre vermeil
... S’éveille en Montserrat, phénix ressuscité, / L’antique Imperayritz en l'éclat de l'enfance.... Pour marquer les quatre années d'existence de mon blog, chaque jour de mars 2018, je publierai deux poèmes, le second étant une réédition de l'un de ceux...
-
Syrinx
Pierre Bertaut, accordeur de métier, flûtiste et calligraphe par passion Pour marquer les quatre années d'existence de mon blog, chaque jour de mars 2018, je publierai deux poèmes, le second étant une réédition de l'un de ceux publiés en mars 2014. Le...
-
L’écho de nos musiques
... Sous l’asphalte suant d'un songe nucléaire où l'humain, asservi, sombre, crépusculaire ... Pour marquer les quatre années d'existence de mon blog, chaque jour de mars 2018, je publierai deux poèmes, le second étant une réédition de l'un de ceux publiés...
-
Profanation
... Je voyais dans ses yeux brûler d’étranges flammes ... Je croyais au bon dieu comme y croient les enfants,Dans les volutes bleues, je respirais l’encens,Vêtu de l’aube blanche aux marches de l’autel,Je portais le calice et chantais avec zèle. J’aimais...
-
Чесноков
Pavel Grigoriévitch Tchesnokov, (1877-1944) J’écoutais un répons du profond Tchesnokov, Musicien de Russie qui dévoua son génie Au service orthodoxe au temps de l’athéisme. Etrange paradoxe où l’artiste, élevant Les temples aériens de la polyphonie, Voyait,...
-
Melancholia
... Ah je voudrai chanter ... / La fleur, l’été le jour et la folle amourette ... Je voulais vous tenir, environné des grâces, Un discours pavoisé des charmes élégiaques Et, vain poète obscur au front toujours penché Tenter, pour une fois, de vous faire...
-
Da capo, alla breve
Autographe de J.S. Bach, extrait de l'aria Es ist Vollbracht, passion selon St Jean, BWV 245 La musique est un lieu d’éternelle jouvence, Qui surgit à nos yeux par delà l’ombre immense Où le regard perdu cherche une connivence. Et rompu de silence ou...
-
Opus cent
Leopold Kupelwieser, (1796-1862), portrait de Franz Schubert, 1821 Trio avec piano, violoncelle et violon, Deuxième mouvement. Grave, une mélodie Ample, suspend mon souffle, inexorable pas Marqué, pizzicato. C’est la marche immobile, Souffrance inéluctable,...
-
Si, la, do, si bémol
Il y eut à Leipzig un fertile ruisseau, Débonnaire géant à la panse replète, Un ogre musicien aussi puissant qu’un chêne Profondément ancré, aux ramures célestes. Il couvrit de sa main où la plume était leste En souples broderies, sensuelles et sereines...
-
Monsieur Nicolas
En classe de cinquième, au collège Ronsard, En mes jeunes années vint Monsieur Nicolas. Il était hautboïste et musicien d’orchestre Et, disait-il, sans rire, arrondissait, peinard , Parfois, ses fins de mois en apportant aux cancres Une lueur d’espoir....
-
Hominisme
... Si je trahis mon genre, hélas, qu'on l’envisage ... La supériorité de la gent féminineEst telle, en maints endroits de notre humanité,Que l’homme, de son sexe, impudent, détermineUn champ clos de vertus qui n’est qu’insanité. Peu ou prou, c’est toujours...
-
Musicien de foire
Crinière échevelée, d’un dernier romantique Il s’est fait la dégaine en rutilant esthète ; Il prend la pose et semble défier le ciel, Pacotille d’artiste au désir de recette. Paganini de foire et de chambre d’écho Il arrange toujours, vers le superficiel,...
-
La dent de lait
... Il pousse, et tire, et presse ; œil fermé, grimaçant ... Les visiteurs qui suivent mon blog depuis sa création, le premier mars 2014,visiteurs qui, de plus, ont de la mémoire, l’auront sans doute remarqué :c’est la seconde fois que ce poème, « La...
-
Le Beau-corps et le Narre-œufs
Illustration Elsa Speckel, http://www.lapattedencre.fr/biographie (Près d’à Ange là de Taine fonte, en lents vers) Très mais Beau-corps, sur ombre art chais perd Naît, eux en son keub un mage fort. Très mais Narre-œufs , par l’heure d'eau chez aller Lui...
-
Schlage doch
Claude Monnet (1840-1926) Londres, le parlement, 1904 J’ai retrouvé, intacte, une ancienne émotion. La musique nous donne ainsi, l’éternité. Certes, en ce bref éclat qu’est l’instant d’une vie, Mais qu’avons de plus, que l’âge perpétue ? Bien inutilement,...
-
Immensités froides
Georges de La Tour (1593-1652 à Lunéville) La rixe des musiciens, détail Ah, s’il m’était donné l’extravagant pouvoir,De tout recommencer ; remettre sur la table,Ou mettre le couvert à nouveau, pour la vie,Oui, certes, je voudrai me consacrer aux arts....
-
Rounded with a sleep
... Nous sommes fait de la substance même de nos songes ... Pour marquer les quatre années d'existence de mon blog,chaque jour de mars 2018, je publierai deux poèmes,le second étant une réédition de l'un de ceux publiés en mars 2014.Le choix de ce dernier...
-
Rimbaudelaire
« Damoiselle se sont, et chacun les adule, Les fleurs du mal. Sans mal, vous trouverez, je pense » Pour marquer les quatre années d'existence de mon blog,chaque jour de mars 2018, je publierai deux poèmes,le second étant une réédition de l'un de ceux...
-
Motetus
Les voûtes de l'abbaye romane d'Orcival, Puy-de-Dôme 1. Nous fumes au banquet des âmes et des mots,Sous la voûte où vibrait, en dentelles de sons,Pure harmonie, la voix de ces maîtres anciensDont des plumes, naguère, ont tracé les pensées. J’y perçu les...
-
Cello
Du temps où j'espérai devenir un peu violoncelliste, je n'étais pas encore rimailleur... Pour marquer les quatre années d'existence de mon blog,chaque jour de mars 2018, je publierai deux poèmes,le second étant une réédition de l'un de ceux publiés en...
-
Erbarme dich
Kathleen Ferrier, contralto, (1912-1953) J’ignorais tout, alors, de ce havre tragique.La suave mélodie du violon, chantournée,Captait mon attention malgré le rubatoEt les portamenti outrés de l’interprète. Et puis la voix, soudain, comme une fleur secrète,Et...
-
Parachèvement de l’épure
Maurits Cornelis Escher (1898-1972), Cavaliers L’art de la fugue sur le clavier du vieux Bach Est un chant de victoire illuminant la nuit ; Le plus vaste jamais surgi d’un cœur humain, Au-delà de la forme, ou la musique même. Cette œuvre est citadelle...
-
Le métronome
Johann Nepomuk Mælzel (1772-1838), et le métronome dont il fut l'inventeur Le métronome claque et claque l’adagio Et l’élève s’applique en rabrouant l’archet ; Comptant à contre temps un menuet incertain, Contrit en sa métrique et raide comme trique....
-
Köchel 626
Portrait présumé de Mozart enfant par Jean Baptiste Greuze en 1763. Même si l'authenticité de ce portrait est fortement sujette à caution, n'est-il pas ainsi tel qu'on le rêve, le "divin Mozart" ? Comme une âme blessée, la clarinette geint, Qui nous mène,...
-
Tuuti tummaistani
Eugène Carrière, (1849-1906), L’enfant malade, détail Pour marquer les quatre années d'existence de mon blog, chaque jour de mars 2018,je publierai deux poèmes, le second étant une réédition de l'un de ceuxpubliés en mars 2014. Le choix de ce dernier...