Prairial

Publié le par Lionel Droitecour

... Enfants, petits-enfants, si grands, Puis arrières petits-enfants ...

... Enfants, petits-enfants, si grands, Puis arrières petits-enfants ...

Aux neuvaines de nonantaine
Sans plus nous mettre en quarantaine,
Irons danser loin du printemps
Pour tenter de duper le temps.

Enfants, petits-enfants, si grands,
Puis arrières petits-enfants
Sèmeront leur rire volage
En l’auberge au mitan de l’âge.

Lorsque s’éloigne, de prairial,
L’écho de nos berges anciennes,
L’amour est notre mémorial.

Au gré des jours et des semaines,
Nous y porterons nos antiennes
Nos cœurs tout neufs et nos rengaines.

août 2012

 

Publié dans Le temps

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