Valses immatures
Trilles qui m’étrillez, en triolets, tercets,
Ronde rime ternaire où logent mes renvois,
À trois je vous convoque en mes appoggiatures.
Sans rivales serez au gré de mes ratures,
À rime et à raison arrimant mes émois
En l’humble trilogie dont je veux me bercer.
Trio étroits, lyre lisez pour exercer,
Liés par la patine en transe de mes doigts,
Trilles, chantez en moi vos valses immatures.
juillet 2010