Gorgone
Relève toi, l’ami, cesse enfin de gémir,
Sous le marteau l’enclume au désespoir résonne
Et tu es l’entre deux, promis à la matière.
Recherche encore en toi ce qu’il est de lumière,
Le mal te veut réduire à ta propre personne,
Seul, tu ne peux que craindre, et douter, et frémir.
À mille nous saurons va, le faire blêmir,
Ensemble, rendre gorge à l’hideuse gorgone
Et forger l’avenir en notre humble lisière.
mars 2012