Quatre à quatre
Puisqu’il faut être dans les temps,
Au contre la montre des jours ;
Ne perdre aucun de ses instants,
Courir sans fin, courir toujours ;
Puisque n’avons d’autre recours
En l’aube tiède du grand deuil,
Stupidement, on fait sa cours
En se hâtant vers le cercueil.
Personnellement, je folâtre
En mes raccourcis aux longs cours,
En regardant ce vain théâtre.
Si ne m’essouffle en mes séjours,
J'arrête le temps, quatre à quatre,
Aux fontaines de mes amours.
janvier 2015