Qu’est-ce qui se dénoue
En contrepoints des roues des trames ferroviaires
Se balance une orée de doutes, d'étrivières,
Quotidien grevé de notre incertitude
Obsidienne, vision d'une morne hébétude.
Ainsi l'on va son train dans les rigueurs du jour
Et l'on fait de l'ennui notre habituel séjour ;
Sempiternel écho que nos âmes refoulent,
Perpétuation dont nos remords découlent.
Rien, ici, qui nous comble et nulle part la joie,
Ce long lancinement nous dit ce que l'on doit
À l’avide caissier, servile devant nous.
Puis au soir en retour qu’est-ce qui se dénoue,
Au rythme des boggies, du mensonge harassant
Qui s’évade, fuguant de ce corps impuissant ?
octobre 2011