L’enfant aux chiens
L’enfant aux chiens n’a pas l’air gai ;
C’est lui qui paraît être en laisse
Au parc, avec ses deux molosses
Qu’il escorte, comme enchaîné.
L’enfant aux chiens n’a pas l’air gai ;
Furtif, il marche l’œil baissé
Sans prononcer une parole,
Hâve, maigre, pâle et gêné.
Il n’est pas gai, l’enfant aux chiens ;
Seul, il a toujours l’air pressé
Et jamais une cabriole…
Aujourd’hui il n’est pas passé
Et je reste avec mes questions,
À m’inventer son horizon.
septembre 2007