Sonnailles
Il me reste un écho où ma douceur se fane
Et, comme une fragrance épandue sur ma vie,
Elle colore un peu le joug de mes grisailles.
J’en fait l’appel serein de mes vaines rimailles,
Ma carène en radoub que l’océan convie
Y chante sa parole et son désir profane.
Sous les humbles risées de mes écueils émane,
Lente, la logorrhée de mon âme ravie,
Là dans l’inachevé de toutes mes sonnailles.
février 2015