Une enfant morte
Je porte en moi une enfant morte
Une fragile silhouette,
Perdue en l’aube de ma vie,
Image plus que souvenir.
Elle m’habite, à survenir
En moi, tendre, l’inassouvie,
Diaphane, pure, humble fluette,
Qui me chapitre et qui m’exhorte.
Mais n’existe qu’en poésie,
Sente, ma voie trouve sa voix,
Pénombre sombre où sombre une ombre.
Dans ma mémoire le seul nombre,
Algorithme où je me pourvois,
Prêtresse de mon hérésie.
mai 2013