Face à l’infini
Il se peut qu’un jour je m’évade,
Pour vous laisser seuls en la rade,
Vous qui m’aimiez. Cela se peut
Qu’un jour je vive en un ciel bleu :
Ce que nous sommes importe peu.
Ainsi vous saurez que s’il pleut,
Ce sera pour votre âme en peine
Mes douces eaux d’aube sereine.
Dans le vent mon souffle sans voix,
Poème aux sentes de mes voies ;
Dans le reflux des terres sombres
Le refus de toutes mes ombres.
Et dans le feu d’ambre solaire,
L’éclat de l’étoile polaire,
Pour guider vos pas solitaires
Aux moires des mémoires claires.
Nous ne serons que séparés,
Nous ne serons pas déparés :
Dépareillés dans le réel,
Accastillés au spirituel.
Les vagues vont et nous emmènent,
Les vastes océans promènent
Nos voiles qui souvent s’appellent ;
Quelquefois nos larmes s’y mêlent.
Nos voyages ne sont naufrages,
Vapeurs assemblées aux nuages,
Ils font et défont leurs panaches,
Libres des mortelles attaches.
Innombrables compagnonnages
Nous sommes ces aréopages
Et discourons, devant la nuit,
Face à l’infini qui nous fuit.
25 novembre 2015
/https%3A%2F%2Fp6.storage.canalblog.com%2F66%2F10%2F1197142%2F107703022.jpg)
Après tes ébats avec papa, j'ai fait mon Nid dans ton ventre, vite rond comme un Petit Ballon : bon, je ne me rappelle plus vraiment comment c'était là-dedans, sauf que c'est peut-être là, qu...
http://lasoifee.canalblog.com/archives/2015/11/20/32904942.html
Ce magnifique hommage à une maman m'a inspiré ce poème du jour, écrit ce jour...