Comme la feuille

Publié le par Lionel Droitecour

... Au déversoir de Mélusine, aux replis des mortes forêts ...

... Au déversoir de Mélusine, aux replis des mortes forêts ...

Cela ronronne en la carrée,
Et moi itou dans ma routine,
Jetée battue par la marée
J’y fait ma ronde où je m’incline.

Où sont mes rêves amarrés,
Aux heures où sonnaient mâtines,
Festons d’espoirs tant chamarrés
Où nos cœurs chantèrent comptines ?

Je crois bien qu’ils sont aux arrêts,
Au déversoir de Mélusine,
Aux replis des mortes forêts.

Sans doute quelque jour j’irai,
Ne suis pas pressé, je lutine,
Comme la feuille au vent virait.

mars 2015

Publié dans Sensation

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