Points de suspension

Publié le par Lionel Droitecour

... Rien, en ce court instant, que la sérénité d’une joie passagère en moi-même levée ...

... Rien, en ce court instant, que la sérénité d’une joie passagère en moi-même levée ...

Ai-je été un peu plus qu’une simple virgule,
Si je suis désormais ces points de suspension,
Point final à venir aux pages refermées,
Qu’un signet marquera d’une ancienne passade ?

Qu’espères-tu poète en ta veille maussade ?
Quelles moissons de verbe entre tes mains germées,
Semées sur le vélin d’une vaine passion,
Andains, couchés le soir en l’heure crépuscule ?

Rien, en ce court instant, que la sérénité
D’une joie passagère en moi-même levée,
Extase parcourue d’une rime forclose.

C’est ainsi qu’un poème abonde, forme close,
La rive en moi concrète, aussi bien que rêvée,
Mesure de mon âme dans l’éternité.

mai 2012

Publié dans Art poétique

Commenter cet article

F
un joli poème
Répondre