Vieux matou
Les enfants sont rentrés, je crois. La rue déserte
Ne sonne plus soudain de rires où de pleurs,
De ces drames puérils pour de vaines raisons,
Qui font de leur chamaille un théâtre de cris.
Plus d’éclats, de lazzis, plus de bruit, plus de bris,
Le calme est revenu au seuil de nos maisons,
Une abeille butine au loin, parmi les fleurs,
Et mon cœur désœuvré, bientôt se déconcerte.
L’ennui gagne, tranquille, le soir gris qui s’étire,
Ainsi le vieux matou, là-bas sous la tonnelle ;
Une brise, tantôt, apportera la bruine.
Je me sens comme un marbre effondré dans sa ruine,
Solitude bornée par la nuit qui l’appelle
En ce morne silence où l’âme se retire.
mai 2012
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Vue imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en ruines | Panorama de l'art
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