Tant qu’on en peut tenir

Publié le par Lionel Droitecour

... L’onde était parsemée de ces chœurs minuscules où s’assemblent dans l’humble un juste et bel entrain ...

... L’onde était parsemée de ces chœurs minuscules où s’assemblent dans l’humble un juste et bel entrain ...

Il y avait, je crois, ce qu’il faut d’émotion.
Le sourire, parfois, forcé, semble contraint
Et les discours fumeux, pompeux ou ridicules :
C’est le bal du paraître où la glose est surfaite.

Mais pour toi, mon ami, ce fut la bonne fête,
L’onde était parsemée de ces chœurs minuscules
Où s’assemblent dans l’humble un juste et bel entrain,
La joie était diffuse, ainsi notre affection.

Mais hélas tu t’en va et ton âme s’éloigne,
Et la tristesse aussi se partage nos cœurs :
Demain sera, sans toi, fruit de moindres couleurs.

Allons, il ne faut plaindre, au jour, ni l’avenir
Ni l’instant en nos mains : si nostalgie nous gagne
Buvons un coup de plus tant qu’on en peut tenir !

juillet 2012

Publié dans Amitié

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