Pèlerin

Publié le par Lionel Droitecour

... Et je trace pourtant l’indiscernable épure en ce verbe impuissant, mendiant d’éternité ...

... Et je trace pourtant l’indiscernable épure en ce verbe impuissant, mendiant d’éternité ...

J’ai fait sonner mon pas sous d’anciennes cimaises
Et de ma solitude abreuvé mon cœur las ;
Un mélisme à ma lèvre en la voûte sereine
Cherchant l'écho, toujours, de la nuit souveraine.

Quelque jour, en l’orée, s’étancheront mes peines ;
Sourd à ce désir mort qui vient battre mes veines,
Je serai cet enfant qui espère le pas
De l’amour pour s’emplir des félicités niaises.

Je sais que le néant est au bout du festin,
Que l’âme se dérobe à cette vérité,
Epouse inconsolée que la matière apure.

Et je trace pourtant l’indiscernable épure
En ce verbe impuissant, mendiant d’éternité
Pèlerin sans visage où s’immole un destin.

octobre 2008

Publié dans Spiritualité

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C
je trouve ce poème un peu triste,
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