Frontons anciens

Publié le par Lionel Droitecour

Vincent van Gogh (1853-1890), souvenir d'un jardin à Etten (les dames d'Arles)

Vincent van Gogh (1853-1890), souvenir d'un jardin à Etten (les dames d'Arles)

Je n’avais pas besoin du monde
Et me passais de ses verbiages.
On disait : « Vois le solitaire,
Toujours à remuer ses rimes

Sous l’astre mort de ses déprimes ! »
Couché sur un vélin solaire
Je m’enivrais des paysages
Nés de ma main, qui les émonde.

Des temples antiques des cieux,
Pour l’énigmatique sourire
Illustrant leurs frontons anciens,

J’ai tenté d’ignorer mes liens,
Et cultivé, pour la séduire,
La rose étrange au parfum vieux.

septembre 2006

Publié dans Art poétique

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