Corolle
Laisse-moi donc cueillir un baiser à ta lèvre,
Comme en fraude on dérobe, folle farandole,
Des filles en bouquets, ris pour parer sa quête.
Farouche ne soit donc, puisque tu es coquette
Et me dit l’embellie que j’implore, parole
Pour guérir en mon sein le tourment de ma fièvre.
Là, je me ferai sage et timide, bien mièvre,
Puis tu me donneras, de tes bras en corolle,
Un collier de vermeil pour sceller ta conquête.
Léo, 24 juillet 2006