Dernier cercle
Les nuées, sur mon front, forment comme un couvercle
Et du ciel bas et lourd, où menace l’ondée,
Une grise lueur accroche ma pensée.
L’horloge bat, au loin, la gigue cadencée,
Du temps qui, sur ma vie lentement émondée,
Trace une marque, à vif, sur le dol qui m’encercle.
Il en est de ce jour comme d’un dernier cercle,
Un ultime parcours où mon âme, infondée,
Cherche une dérobade en la rime insensée.
novembre 2010