Cordier

Publié le par Lionel Droitecour

... Car l’homme est chanterelle émue sur le cordier elle vibre en la touche, âme au crin de l’archet ...

... Car l’homme est chanterelle émue sur le cordier elle vibre en la touche, âme au crin de l’archet ...

L’intervalle, le pas qui compte nos extases
Est comme une musique, un rythme singulier
Où bat de notre cœur l’arpège et la mesure.
C’est notre mélopée silencieuse et sûre

Qui s’accorde en secret à l’harmonie du monde ;
Elle insère, parfois, dans sa course profonde,
Une onde murmurée au chœur irrégulier
De l’univers où passent nos anciennes stases.

Car l’homme est chanterelle émue sur le cordier
Elle vibre en la touche, âme au crin de l’archet,
Et compose, de cris, un concert improbable,
Où porte, en l’infini, l’espérance fugace.

Trame ajourée s’élève, intime dans l’espace,
La trace de l’argile informe et misérable
Où le souffle succombe et chante, en agonie,
La fragrance exhalée de notre symphonie.

mai 2007

Publié dans Musique

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I
&quot;C’est notre mélopée silencieuse et sûre<br /> Qui s’accorde en secret à l’harmonie du monde&quot;<br /> Très joli !<br /> Merci pour &quot;Harold en Italie&quot; de l'ami Hector, mélodie légère et harmonieuse qui incite au cheminement et à la découverte...
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