En fragrances mortes
Point il n’est besoin de mot clé
Au verrou de mélancolie
La bonde saute, imprévisible,
Où le poème vient sarcler.
Et j’y trace les apartés
De ma stance parfois risible,
Songe en la pierre enfin polie
Au clos de mes sombres clartés.
Au pas qui foule ces allées
J’entonne ma chanson d’automne
S’y perdre ainsi c’est me hanter
Au secret de calmes vallées.
Pardon si je ne suis frivole,
Ici ne sais que décanter,
Ma part des anges, pour personne
En fragrances mortes s’envole.
septembre 2012