Contrebas
Étanche en moi la source étrange
Des cadences où l’on dansa,
Lents élans où l’on s’élança,
Lorsque le poids de nos corps change.
On s’imagine que l’on vole,
S’affolant des moindres appâts
Dans cette école où vont nos pas
Où l’amourette en vain convole.
Alors frivole on reste là,
Au reste qui s’en souciera
De nos rôles et de nos ébats ;
Nos épaules en contrebas
Dans l’agonie de nos cœurs las
Où se frôlent nos vies sans joie.
février 2008