L'astrolabe
Il est un rythme à quatre temps,
Celui du vers octosyllabe
Où je viens verser par instant
Mon âme au chant de l'astrolabe.
Étrange pays sans boussole
Où sentes se perdent souvent,
Ne s’y lasse mon cœur frivole,
Hampe au drapeau des quatre vents.
Et là je fais mes fariboles,
Pillant l’eau vive des ruisseaux
Au ressaut des rimes d’argent.
Là je règne parmi mes gens,
Monarque sans sceptre ni sceau,
Tyran de verbe et de paroles.
avril 2012