Pour tenter d’oublier le temps
Paraître, au seuil des solitudes,
Y avancer comme on se pend,
Ainsi, dans nos prudences rudes,
S’inscrire aux marges d’un arpent.
Au champ clos de l’imperfection,
Labourer cette vigne ingrate,
S’y déguiser d’une fiction
Au doute amer d’une vulgate.
Et puis un jour fermer le ban,
Quitter la scène, fanfaron,
Cabot, convers ou Artaban.
Dans l’ivresse des courts instants
Faire la nique aux vieux Charon
Pour tenter d’oublier le temps.
septembre 2013