Bel enfant
À l’an nouveau toujours on souhaite quelque chose,
La santé, le bonheur et cent désirs encore :
Le mal est, un instant, prié de disparaître.
On sait bien quelque part, qu’il s’enhardit ce reitre,
Qu’une armée de soucis nous guette dans l’aurore,
Et que demain sera la chaîne d’une cause.
Tant pis. Au moins ce jour on marquera la pause,
L’amour et l’amitié, où le matin pérore
Semblent ce bel enfant joyeux qui vient de naître.
janvier 2016