Promeneur attardé

Publié le par Lionel Droitecour

Léon Joseph Florentin Bonnat (1833-1922), Job (détail)

Léon Joseph Florentin Bonnat (1833-1922), Job (détail)

Au versant silencieux de la muse dolente,
Telle est mon avanie en l'insomnieuse sente ;
Et j'avance, monarque affairé de sa plainte,
Mon ukase arrogant n'est qu'une âpre complainte.

Empereur des minuits, je grave mon empreinte
En la rive nocturne et vierge de l’étreinte ;
Et l’ambitus profond de ma douleur intime
S’enchante, murmuré aux verseaux d’une rime.

Je n’ai connu le temps des vives chevauchées
Mes brumes furent lentes, cours effilochées
Aux lacis des bras nus de l’aurore incertaine.

Mon errance ne fut qu’en l’idée souveraine
Et je vaque, disert, aux contrées de l’ennui
Promeneur attardé des rives de la nuit.

juin 2016

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L
test et retest
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L
Cela mer permet de plus de te saluer mon cher avis, et de te remercier pour tes commentaires (à terre, parfois), mais qui ne m’atterrent point...
A
Vous testâtes le commentaire,<br /> Je testerai la réponse,<br /> Chacun sa part de Munster<br /> Disait mon vieil oncle Alphonse.