Ombres et lumières
Les nuées se poursuivent aux flancs des coteaux,
Ombres et clartés jouent, les vents carguant la voile,
Inscrivant sur les près une rime étonnée
Dont le cœur attentif guette les prosodies.
La nature, au matin, chante ces mélodies,
Tels contrepoints diserts dont l’âme, environnée
D’un bourdon solennel contemple, des étoiles,
Des fonds de l’univers, le fruit de ses flambeaux.
Ainsi, des cris d’oiseaux aux intimes murmures,
Des pierres aux ruisseaux, dans les bourdonnements
Des insectes obtus se tracent des sillons
Dans le terrestre sein, ridules à nos fronts ;
Ils comblent nos désirs, amble à nos errements,
Promesses dessinées en de calmes épures.
août 2007
Par Alouettte dans Lauragais le Pour commencer, un alignement de vieux mûriers le long d'une route en Ariège, un matin où les brumes matinales allaient bientôt se dissiper. On trouve de nombreu...
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