Morte saison
S’en vont mes songes rutilants
Au pays de morte saison,
Espérance viendra demain
M’en porter d’autres, des plus grands.
Et lors j’irai vers les couchants
Avec mon âme dans mes mains,
Les yeux fermés sur l’horizon
Le cœur léger, calme et confiant.
Je m'en fous du savoir des dieux,
Des au-delà après la tombe,
D'un paradis sobre et radieux.
Ma vertu seule est mon obole,
Puisque ne crains nulle hécatombe
Où la camarde nous immole.
octobre 2011