Et comme vont les caravelles
Aux âmes damnées de la nuit,
Puanteurs, remugles, relents,
Ambre et cloaque du désir
Je confesse mon paradigme.
Oh, cette douloureuse énigme,
Vorace mue d’où vient gésir
L’avers de ces mornes élans
Où l’homme s’abîme et se nuit !
L’ego en nous comme un prurit
À la verve de matamore
Est un fruit blet, mol et pourrit.
Et comme vont les caravelles
Au néant que fleurit l’aurore,
Nos corps sombrent en nos venelles.
avril 2013