Chapitre dernier
Nous étions au matin assis en notre chambre
Et devisant sereins de notre quotidien,
Les travaux, la visite « et, sais-tu, ce tracas
Ce mot de lettre enfin pour régler tout cela ».
Sans doute y avait il, au dehors quelque envieux
Ce stupide voisin, ce retors et ce gueux,
La dépense souvent plus lourde que le gain,
La rapine des forts harassant chaque membre.
Mais enfin nous avions de paisibles plaisirs
Dans la langueur des jours en nous regardant vivre
Emerveillés toujours de notre amour sans bris.
Te voici disparue, hélas, le deuil est pris,
J’écris seul désormais, amer en notre livre
Un chapitre dernier au lieu des souvenirs.
octobre 2008