Ne m’en dédit
J’ai les photos
De cet éléphanteau ;
Lequel, se levant tard,
Oh, quel vantard,
Toujours fêtard,
Est en retard.
L’éléphant tard,
Sur ces venteaux,
Triste éventail
D’un tel épouvantail,
Vaille que vaille
Maille et rimaille.
L’éléphant tête
Des poètes,
L’ode seulette.
Et il s’entête,
‒ C’est un esthète,
Mais sans forfanterie,
En cette infanterie
Où l’éléphante rit.
Son égérie
Gère en série,
( C’est sa houri )
Son paradis
Où paradent, dis,
Les dits des dix
Palinodies
De ses édits.
Je le décris, ainsi,
Plus qu’il n’écrit ici,
Ne m’en dédit,
Plus de crédit !
avril 2015