Chantez pour moi...
Avant le Droit du travail
un ingénieur pouvait être mortellement défenestré par des mineurs exaspérés (26 janvier 1886 à Decazeville) ; des enfants ouvriers de 11 à 20 ans se faisaient massacrer à coups de fusil de guerre dans les rues de Fourmies (1er mai 1891). Ce sont des centaines d'exemples de ce type que nous pourrions citer ici pour rappeler que notre code du travail s'est construit contre la violence humaine et que ses pages sont encore humides du sang des centaines de milliers d'ouvriers qui ont versé le leur pour que vive la paix sociale.
Cloué par le cancer sur mon lit d'hôpital je ne pourrai être parmi mes camarades de luttes et d'espérance pour que recule la barbarie tranquille du capitalisme mondialisé.
Chantez pour moi, vous qui lutterez,
tantôt, contre l’obscurantisme social !
Droit du travail de profundis
Se chante sur l’air de : « Laissez parler les p’tits papiers » de Gainsbourg
Refr.
C’est nous les libéraux-fachos,
Félons, vendus, traîtres, Judas,
Socialos rime avec salauds,
L’Argent est roi !
Hollande en chef des renégats
Fourberie chez lui fait sa loi,
La main sur le cœur il y va,
Dézinguer le droit !
Fallait d’abord tuer l’boulot
Avec le chomdu qui exclut,
Ratiboiser l’indemnité :
Précarité !
Puis aider les patrons voyous
Qui créent l’emploi hors de chez nous,
Pour gentils collaborateurs
Payés au minima de l’heure !
Refr.
C’est nous les libéraux-fachos,
Félons, vendus, traîtres, Judas, etc.
Les ouvriers, les résistants,
Ils cré’vront d' faim avant longtemps,
On revient, c’est tout bénéfice
À la France d’avant trente six :
Le salarié s’il se défend
Ira en taule et pour longtemps :
Droit du travail de profundis
Et vive la crise !!!
Refr.
C’est nous les libéraux-fachos,
Félons, vendus, traîtres, Judas, etc.
Lionel, 27 février 2016