Bornes d’infini
... Dessous le ciel profond il n’est nul sacrifice, en nos marées se perdent ces humbles rumeurs ...
Plus j’approche du terme et moins je m’en inquiète,
Plus je sens ma dérive exhibée sous les nues
Moins la route m’importe où la sente est tracée
Mais plus, à contrevoies, j’ignore l'aparté.
Il est autour de nous une sombre clarté,
Tant de doutes offerts, tenant l’âme embrassée,
De possibles enfin, en nos trames ténues,
Que la rive m’exalte où l’horizon s’émiette.
Dans sa boite Pandore a plus d’un artifice,
Il est une musique aux multiples échos
Dans l’infini bruissant de nos pâles sanglots.
Le temps qui nous émonde emporte nos humeurs
Dessous le ciel profond il n’est nul sacrifice,
En nos marées se perdent ces humbles rumeurs.
avril 2011