Antiques parnassiens

Publié le par Lionel Droitecour

Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour, (1836-1904), coin de table

Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour, (1836-1904), coin de table

J’écoute le relent de mon dernier vertige
Et j'y puise, racine à mon prochain poème,
Une verve nouvelle, assise aux jours anciens.

J’ai volé leur mystère aux vains cartomanciens,
Ma giberne gonflée d’un abscond théorème,
Nulle gloire je n'ai, ni fama, ni prestige.

Je ne suis ici-bas qu’un ultime vestige,
En la verbeuse ivraie que ma parole sème
Aux sillons ouvragés d’antiques parnassiens.

octobre 2014

Publié dans Art poétique

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