Opus cent

Publié le par Lionel Droitecour

Leopold Kupelwieser, (1796-1862), portrait de Franz Schubert, 1821

Leopold Kupelwieser, (1796-1862), portrait de Franz Schubert, 1821

Trio avec piano, violoncelle et violon,
Deuxième mouvement. Grave, une mélodie
Ample, suspend mon souffle, inexorable pas
Marqué, pizzicato. C’est la marche immobile,

Souffrance inéluctable, amertume tranquille,
Tragique, humainement, qui nous mène au trépas ;
Schubert entrelaçant les fils de notre vie,
Dol, espérance, unis en un même maillon.

Fournier, Stern, Rubinstein, et puis tant de rumeurs
Qui montent de leurs mains, dans la vague sonore
Inscrite en la matière où chante notre voix ;

Incandescence, cendre et mer tout à la fois,
Irriguant nos cœurs nus qu’une flamme dévore
Et consume d’amour en de sombres lueurs.

février 2008

Kupelwieser walz

Selon une anecdote qui relève peut-être de la légende, la valse dite de Kupelwieser aurait été improvisée par Schubert lors du mariage de ce dernier, le 13 septembre 1826. Elle serait passé par la suite par tradition orale parmi les membres de cette famille, pour être finalement transcrite à la demande de Mautner Markhof, née Kupelwieser, en 1943, par Richard Strauss.

Elle est ici magnifiquement interprétée, en bis, par Aldo Ciccolini.

Publié dans Musique

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