Rounded with a sleep
Pour marquer les quatre années d'existence de mon blog,
chaque jour de mars 2018, je publierai deux poèmes,
le second étant une réédition de l'un de ceux publiés en mars 2014.
Le choix de ce dernier sera celui du cœur...
Et parce que le grand Will est on ne peut plus cher à mon cœur,
et parce que c'est le meilleur moyen de l'aimer, j'ai simplement, modestement, voulu me rapprocher du texte original...
Our revels now are ended
Nos ébats, désormais sont achevés
Theses, our actors
Ainsi ces acteurs,
As I foretold you
Ne vous l’aies-je déjà dit ?
Where all spirits
Tous, n’étaient qu’esprits
And are melted into air
Et se sont fondus à l’espace
Into thin air
Dans l’air immatériel
And like the baseless fabric of this vision
De même, la mécanique sans fondement de leurs visions,
The clouds capp’d towers
Les tours enveloppées de nuées ;
The gorgeous palaces
Les palais splendides
The solemns temples
Les temples solennels
The great globe itself
Le vaste globe, lui-même ;
Ye all which it inherit, shall dissolve
Certes, avec tout ce qu’il contient, va se dissoudre
And, like this insubstantial pageant faded
Comme cette fiction sans corps elle même effacée
Leave not a rack behind.
Sans rien laisser derrière elle qui s’y rattache.
We are such stuff as dreams are made on
Nous sommes fait de la substance même de nos songes
And our little life
Et notre minuscule existence
Is rounded with a sleep.
Est environnée par le sommeil.
novembre 2009
Note : je n'ai pas la prétention de savoir traduire Shakespeare,
c'était juste pour me frotter un peu, et de plus près à ce verbe incomparable...